L'année d'"exil" s'achève tranquillement, je crois de plus en plus à la notion de résilience, je me sens revivre, je me sens plus forte. L'autre jour, j'ai croisé le reflet de mon regard dans la vitre du bus, et j'ai revu cette hargne que j'avais perdue le jour où ma vie a basculée. Je ne suis pas guérie, mais presque. Je crois que l'âme humaine est capable de guérir de beaucoup de choses. C'est une constatation qui me rassure.
Il est temps maintenant de passer à autre chose, de "dénombriliser" le monde de mes mots.
Il est temps maintenant de passer à autre chose, de "dénombriliser" le monde de mes mots.
FIN