31.5.08

Terminus, tout le monde descend!


L'année d'"exil" s'achève tranquillement, je crois de plus en plus à la notion de résilience, je me sens revivre, je me sens plus forte. L'autre jour, j'ai croisé le reflet de mon regard dans la vitre du bus, et j'ai revu cette hargne que j'avais perdue le jour où ma vie a basculée. Je ne suis pas guérie, mais presque. Je crois que l'âme humaine est capable de guérir de beaucoup de choses. C'est une constatation qui me rassure.

Il est temps maintenant de passer à autre chose, de "dénombriliser" le monde de mes mots.

FIN

All you need is... mais de quoi j'me mêle...

-"Et à l'échelle d'une vie?"
-"Mais la vie n'a pas d'échelle, il faut le mesurer à l'échelle du rien."
-"Et à l'échelle du rien?"
-"Ah... ça change tout. A l'échelle du rien, rien rime avec beaucoup de choses. Tiens, rien rime avec plus par exemple."

Il danse, il rigole, il s'agite en répétant ces quelques mots:
-"Plus... Plus la force de replonger, replonger dans le rêve, replonger dans l’abîme, replonger dans le froid."

-"Dans un froid où nous serions trois."
-"Alors même à l'échelle du rien, froid rime avec trois?"
-"En tous cas, froid rime avec moi".




14.5.08

Clear your mind

You wake up, put on the coffee, and get ready for work. Then, just as you're reaching for the cell phone, you remember that today is the beginning of Mental Detox Week.

Today you're not going to listen to your iPod. You aren't going to stare at a computer screen any more than you absolutely have to. Today you won't worry about unanswered email. You'll cut the time you spend on digital devices right down to the bone.

In the evening maybe you will watch your favorite TV show for an hour, but after that you switch off, have a conversation, wash the dishes (yeah!), read for a bit, and just relax. You do that for five days, and then on Friday night you make a decision to unplug completly for the whole weekend.

For a couple of days you might feel like an addict in withdrawal: peevish, agitated, and distracted. But then something will happen. Your over-stimulated brain will cleanse itself. You'll relax. You'll feel calmer, more grounded.

27.4.08

En haut d'un arbre...

J'ai couru, couru, couru et je me suis retrouvée en haut, tout en haut d'un arbre. Au loin, je pouvais voir la mer. Morte. Il y avait quelqu'un qui jouait du piano. Vivant. C'était flou et profond. Le vent murmurait que l'Europe était une petite déesse mortelle... J'ai fermé les yeux en haut de cet arbre et j'ai écouté le vent. Quand la nuit est tombée, je suis rentrée chez moi. Sur la porte il y avait un mot:

fuir, toujours fuir, à quoi bon?


J'ai haussé les épaules... Fuir, c'est tellement rassurant.


25.4.08

... par Marcel Gaumond (Le Clap n°144)

N'êtes-vous pas, comme moi, étonné de constater que, quels que soient votre âge, votre statut social et l'aura de maturité qui se dégage de votre personnalité, un "rien" puisse jeter par terre l'édifice adulte que vous avez pris tant de temps et tant de soin à construire? Par "rien", j'entends une parole blessante qui touche précisément cela qui vous fait honte et que vous voulez cacher. J'entends aussi tout geste ou tout évènement qui réveille vos démons, met en scène ce qui, jusqu'à ce moment-ci de votre vie, s'est implanté comme zone minée, lieu de vos explosions ou implosions émotives, champ de vos complexes, territoire de vos tragédies intimes. J'entends le cri de ces souffrances qui n'ont pas encore trouvé le chemin vers ces mots qui non seulement pourraient les traduire, mais parviendraient (encore faut-il croire en la parole), à mettre en échec cet inhumain qui les a engendrées. Par "rien", j'entends ce qui, soudainement, prend la valeur d'un "tout" auquel il est nécessaire de se confronter afin de ne pas disparaître. Afin de, pour de bon cette fois, naître, psychiquement parlant.

19.4.08

Merci...





Je suis une funambule

Et je leur dois tout (mon équilibre)

Ah... les amis...

Merci, merci, merci

16.4.08

L'heure du choix (2ème)


Un paramètre change dans notre vie, et notre machine infernale se remet à chauffer dans notre cerveau, déséquilibre nos convictions fraîchement acquises...
Le choix, toujours le choix, encore le choix...
Je ne suis plus sûre de rien, je ne suis plus sûre d'être assez forte pour affronter la réalité de mon pays (mais que lui ai-je fait à ce pays??)
Je suis maintenant sûre que fuir ne sert à rien... mais... se jeter dans la gueule du loup ne sert à rien non plus...

15.4.08

Le vide du rien...


Au milieu de rien, il y a deux êtres qui passent. On ne voit qu'eux. On ne voit que leurs silhouettes flottant au milieu de ce rien estompé. Les mains du vieux peintre tremblaient certainement lorsqu'il a voulu immortaliser cet instant, car on a le sentiment de voir à travers des vagues...
Les deux êtres passent au milieu de rien. Ils ne font que passer. Comme tous les êtres qui passeront, au milieu de ce rien, de ce rien précisément flou. On ne peut faire que passer au milieu de ce flou qui ne précise rien. Notre regard a beau scruter le tableau, on ne voit pas s'ils se tiennent la main, ces deux êtres. Ils ont l'air proche, leurs silhouettes unies s'élancent dans le lointain. Le lointain ressemble à du vide.
On a peur pour ces deux êtres attachants qui jettent leurs silhouettes imprécises dans le vide du rien qui les encercle.

12.4.08

12 avril, chutes de neige, 15 cm

Il neige (encore)

J'ai (encore) froid

Je voudrais (encore) être dans tes bras.

Encore et toujours...

11.4.08

Tu viens-tu d'ailleurs?


Hier, le petit dépanneur de Cap-Rouge m'a demandé: "tu viens-tu d'ailleurs?".
J'ai trouvé sa question tellement cute que je lui ai répondu:

Oui, je viens de là où l'on mange du fromage
... de là où l'on peut trouver une bouteille de vin à moins de 10$
... de là où l'on a une seule capitale
... de là où conduire des automatiques demeure un luxe
... de là où le travail ne court pas les rues
... de là où le 1er étage se trouve au 2ème étage
... de là où l'on aurait peur d'aller voir un "denturologiste"
... de là où 5 heures de train, ça semble long
... de là où l'on s'émerveille devant un flocon de neige
... de là où l'on ne vend pas de sucettes au cannabis
... de là où les chambres d'hôpital ne sont pas mixtes
... de là où l'on a encore (pourvu que ça dure) une sécurité sociale
... de là où il nous arrive parfois de réfléchir sans réfléchir, juste pour "la beauté du geste"
... de là où l'on soupe à 20 heures
... de là où l'on nous apprend à être en vacances toutes les cinq semaines
... de là où la justice met des années avant de décider si un criminel doit être jugé ou non
... de là où l'on parle de soi au singulier
... de là où l'on met une plaque d'immatriculation à l'avant des voitures
... de là où l'on ne brunch pas le dimanche
... de là où l'on ne trouve pas de timbres dans une pharmacie
... de là où l'on ne mange pas de sous-marins
... de là où l'Amérique fait rêver

Je viens de là...

Je ne sais pas pourquoi, mais le petit dépanneur de Cap-Rouge m'a regardée bizarrement...

9.4.08

Alors tous deux, on est r'parti, dans l'tourbillon d'la vie...

Quand on s'est connu quand on s'est reconnu, pourquoi s'perdre de vue, se reperdre de vue, quand on s'est retrouvé quand on s'est réchauffé, pourquoi se séparer?

Ben oui, c'est vrai ça... Pourquoi se séparer?

Au bout du chemin... le choix...


Il n'y a rien de plus angoissant que de faire un choix. Surtout quand on est seul pour faire ce choix...

Je me suis isolée, dans un silence monastique, de tous ceux qui auraient pu influencer mon choix. Pourquoi? Sans doute parce que je n'en pouvais plus de vivre avec l'impression de ne jamais avoir été totalement libre dans les itinéraires qui ont construit ma route. Il y a toujours la réflexion d'untel qui se place entre nous et notre décision, le regard d'un autre tel qui en dit long...

Mais aujourd'hui, je peux dire que j'ai fait mon choix toute seule, dans le silence que j'ai créé autour de moi. Je suis maintenant la seule responsable des périls de mon existence...

2.4.08

Premiers jours en terre inconnue...

J'ai retrouvé, sur un vieux papier qui trainait au fond d'une poche, les premières lignes que j'avais écrites en arrivant dans ce pays, un certain 25 août...

Devant un verre de vin blanc (d'Argentine) dans un petit bar à côté de mon auberge. Il fallait bien un verre de vin pour endormir mes émotions de la journée. En France il est plus d'une heure du matin. En France... En France, je n'y suis plus.

Premières impressions diluées sous un temps pluvieux. Premières impressions pluvieuses diluées dans le temps.

J'éprouve une curieuse sensation d'éloignement qui me confronte à la solitude, la solitude absolue, en terre inconnue. Le cœur un peu serré mais... pas tant que ça.

Vraiment, ce bar est agréable. Il va falloir que je retienne le nom. Le vin me soutient délicieusement.

Les souvenirs, déjà, défilent.

Les "au revoir" à l'aéroport, les yeux de maman pleins de larmes, les miennes qui se contiennent difficilement. Vol à côté d'un Capitaine de la Marine Marchande. Taxi. Auberge. Marche dans un vieux Québec pluvieux mais plein de promesses. Bar. Fatigue. La nuit qui tombe, la pluie qui dégouline, cette atmosphère que je ne connais pas...

Je pense déjà à ce (ceux) que j'ai laissé(s) derrière moi. Une impression étrange. Pour l'instant je n'ai pas les mots...

31.3.08

Merci quand même...


Je me sens bien chez vous...

26.3.08

Tous les matins, je me souviens de mes rêves...


A chaque fois que je marche sur un souvenir, j'ai mal aux yeux.

Mon cœur est amoureux, mais mes paupières sont en béton.

6000 km et quelques années de trop...

Tous les soirs, je fugue, pieds nus, pendant des kilomètres; des kilomètres et des heures pour rejoindre l'Atlantique. Quand le soleil se couche, le vent souffle vers l'Europe...
Alors je me déshabille et je fais quelques pas dans l'eau glacée. Puis je me mets à murmurer, murmurer que je l'aime, que je n'arrive pas à l'oublier, que mon silence n'est qu'un mensonge. Je le murmure de plus en plus fort, pour couvrir le bruit du vent et des vagues. Toute la nuit, je reste là, toute nue dans l'océan qui se glace. Et je crie. Mes mots finissent par se plaquer contre les vagues et se laissent ainsi porter jusqu'aux côtes bretonnes.
Ma voix sait remonter le courant de toutes les petites rivières de Bretagne pour venir se glisser sous sa fenêtre et se poser dans ses rêves. Mais il ne se souvient jamais de ses rêves.

Un jour, mes paupières seront amoureuses, mais mon cœur sera en béton...

24.3.08

Entendu loin de nos mamans..

Au milieu d'un pèlerinage de soi dans un autre monde, un concert "bien d'chez nous", avec des musiciens (entre parenthèses vraiment bons) qui n'arrêtent pas d'évoquer leur "chez eux" (qui est un peu chez nous). Une pointe de nostalgie?
Non!! Juste une prise de conscience supplémentaire de l'immensité du monde et de l'exil... C'est beau une vie en grand.

21.3.08

L'heure de son anniversaire






Et je murmure tout bas pour ne pas briser mon silence:

sois heureux



...joyeux anniversaire...


19.3.08

Je reviendrai hier

Je reviendrai, un sabre à la main, pour aiguiser longuement la lame contre mes assassins.

Je marcherai, la tête haute, avec des clous plein les mains.

Je survivrai, immortelle, quelques heures au moins.

Je reviendrai dans mon pays, légère comme avant, légère comme le vent.

17.3.08

16.3.08

Des années pour tourner une page grise..


Je regarde par la fenêtre de ma tête et il fait peur.
Il y a beaucoup de toiles tissées sur la fenêtre de ma tête.
Il y a beaucoup de sang séché sur les vitres de la fenêtre de ma tête.
Il fait mort sur la fenêtre de ma tête.


Je voudrais souffler très fort, très longtemps, comme lorsque j'avais 5 ans et que je croyais qu'il suffisait de souffler, très fort, et très longtemps, pour faire disparaitre les nuages. Je prends mes poumons dans mes bras mais les larmes qui tombent de nulle part dissolvent l'air et la soufflerie se meurt...
Je me meurs, je succombe au poids de la peur.

A chaque fois que je ferme les yeux, il y a deux mains qui m'étranglent, à chaque fois que je ferme les yeux il y a ma première mort qui se rejoue, au ralenti.
Aujourd'hui j'apprends à vivre sans fermer les yeux et des larmes sèches noircissent mon regard.

Si je te fuis, si je te quitte, si je ne peux t'attendre, c'est que je n'ai pas le droit de te faire chuter dans ce tourbillon infernal. Tu es
trop jeune pour comprendre que la vie est un assassin. Je suis morte il y a deux ans déjà. A ton âge, tu ne peux rien attendre d'une morte. Personne ne peut rien attendre d'une morte.

Je t'aime pourtant...

15.3.08

We have a story of the impossible

De nouveau, le vent.
Les mots perdus, grains de
lumière, grains de silence,
virevoltant dans l'air.

Je n'ai plus peur.
Autrefois: la vie
impossible, l'amour
pas vraiment...
... possible.

Chargée de rien,
j'ai traversé la mer.
Tout un siècle encore.
Avec toi, livrés
au mystère.

13.3.08

Je rêve

Je rêve en marchant je rêve en rêvant je rêve
j'ai plié tous les draps où tu rêves en dormant
déplié mes yeux d'enfant où tu passes en rêvant
où je passe des jours à rêver en t'écrivant
et j'ai vu dans tes yeux s'assembler tous mes rêves
qui rêvent de nous voir éveillés en rêvant

la vie dont nous rêvons pendant des nuits de temps
dans tes yeux qui ne savent rêver que de nous
aussitôt la mort vient frôler de près nos rêves
déployant ses ailes jusqu'à nous bousculer
elle nous fixe violâtre de ses grands yeux soufrés
où l'on ne voit plus qu'en deux dimensions sans rêve
vêtus de longues robes de nuit blanches sans manches

je ne rêve plus je rêve de tes mains sur mes yeux
et je reste éveillé entre songe et mensonge
entre la vie et la mort je me réfugie dans tes yeux
dans les palais du cœur où siègent toujours les rêves

j'invente de toutes pièces ma vie dans tes rêves et ta vie
je te rends ma raison je me prête tes formes
j'emménage dans un espace où jamais tu ne dors
pour que tu puisses à la fois me rêver et me vivre
et me faire croire au moins que je rêve que je vis

Jean Charlebois

Oh comme je plains ceux qui ne savent pas rêver...

12.3.08

A faire le ménage trop souvent...

Je vais finir par ne plus savoir exister que dans le vide absolu.

Guillotinée par la vie, j'ai cru qu'il était bon de marcher droit, avec ma tête sous le bras, fière de me croire plus forte. Mais cette provocation vis-à-vis de l'existence n'est qu'un leurre.

Je suis aussi fragile qu'aux premiers jours.

21.2.08

Eclipse


Faire quelques pas dans la nuit glaciale pour ...

9.2.08

Nous avons volé ensemble



Heureusement, la musique est là...

...tout simplement...


indispensable.

8.2.08

Let's go to...

L'injustice de la justice ne peut pas gouverner ma vie!!

Ce soir, j'ai comme le coeur qui explose, j'ai envie d'aimer tout le monde, j'ai envie de vivre ma vie, de faire des choix, de les assumer, de rire, de travailler, d'aider, d'aimer...

Ce soir, j'ai le coeur à marée haute et je sens comme de l'espoir qui me caresse le dos.

Ce soir, j'ai envie de vivre, de faire des choix, de les assumer, de rire, de jouer, d'interpréter, d'aider, d'aimer...

Ce soir, je pense à la vie, à ceux que j'aime, je pense à mon pays et à celui que j'aime.

Je suis peut-être en train de respirer, la tête hors de l'eau, sans craindre les mitraillettes, enfin.

La vie est une (triste) joke

Un petit visage malicieux qui sourit, accroché sur mon fridge. C'est moi.
?????!!
Oui, il y a vingt ans...

Il en est arrivé des choses à ce petit visage en vingt ans. Ben oui, il a traversé la vie, enfin, un petit bout de vie.
Parfois, je le regarde, ce petit visage, et l'envie me prend de lui demander pardon. Pardon petit visage de ne pas avoir su te protéger contre les tempêtes.
Mais le petit visage continue à sourire. Je crois bien qu'il ne m'en veut pas.
Et même, il me donne la force de continuer, de me battre, de marcher, et d'aimer....

Tiens, le petit visage vient de me faire un clin d'oeil. Mon fridge en a tremblé.


7.2.08

Un rêve qui en dit long...

Imaginez une piscine, sous le soleil...
Des gens qui se baignent...

Arrivent des tueurs avec des mitraillettes...
Ils tirent sur toutes les têtes qui sortent de l'eau...

Deux choix: je plonge et j'étouffe, ou bien je remonte respirer à la surface pour me faire descendre...

La piscine devient rouge...

Je me réveille.

Métaphore par le rêve....

30.1.08

Ce qu'il faudrait, c'est rater sa mort...

A quoi sert de réussir sa vie, ce qu'il faudrait, c'est rater sa mort.
Parait-il...

Moi, je ne sais pas.

Mais ça veut dire quoi "réussir sa vie"?
Elle se mesure comment cette "réussite"?
On empile des cubes, on fait des châteaux de cartes, et parfois, le vent souffle un peu fort et il faut reconstruire.
Alors on a de nouveau trois ans... Et de nouveau, on empile des cubes, on fait des châteaux de cartes... Mais on sait que le vent peut souffler fort, alors on les construit différemment.

A quoi peut servir de réussir sa vie?

Je n'ai toujours pas de réponse.

26.1.08

Du verre cassé au fond des yeux...



Elle marche, elle avance, elle sourit, elle respire.
Parfois, elle pleure, mais après tout, elle est humaine...
Fragile, sans doute, sensible, certainement.

Elle marche, elle avance, elle sourit, elle respire.
Mais elle n'oublie jamais, elle garde au fond des yeux, le souvenir de ...
Parfois elle pleure, mais après tout...
Fragile, sans doute.

Elle marche, elle avance, elle sourit, elle respire.
Mais elle garde au fond des yeux, le souvenir...
Parfois elle pleure, mais...
Fragile,

Elle marche, elle avance, elle sourit, elle respire.
Mais elle garde au fond des yeux...
Le...
cri...
étouffé...
dans...
la...
nuit...
Parfois elle pleure, mais après tout...
Fragile.

Sans doute.

I want to be free

Parce qu'on a toujours l'impression que l'ailleurs est plus vivable, on espère beaucoup en s'exilant...

Mais au fond, on s'exile, avec nos doutes, nos espoirs, nos pleins, nos vides... et on se rend compte que la liberté, la vraie, est un concept suptil qui tient plus à une façon de penser qu'à autre chose.

Un homme qui aura passé toute sa vie dans un seul et même lieu avec un esprit sain et sans barrières pourra avoir éprouvé une sensation de liberté avec beaucoup plus de force qu'un homme qui aura passé sa vie à migrer, prisonnier de ses doutes, de sa fragilité et de son instabilité.

Je me questionne, je n'ai pas de réponses, je ne déclare rien, je constate juste que la liberté est avant tout au fond de nous.

Plutôt rassurant.

Exit le Blues de l'Exil...


Quand la lumière s’éteint
Mon cerveau se divise.

Entre les deux sphères grises
Un liquide se bulle.

Dans ces eaux tièdes, des idées nagent,
Et de leurs petites mains

Cherchent à relier les bords lointains.


Du haut des arbres, je ne vois que du blanc, aussi loin que je regarde, je ne vois que du blanc...

Et ce matin, en ouvrant la fenêtre pour que les -20° qui m'entourent viennent me mordre avant que je m'habille, je décide que ce blanc sera pour moi la couleur de la vie vivante.

9.1.08

Un cri dans la nuit...

Justice injuste
Tribunal tribal
Injustice ingérable
Mots immoraux
Maux immuables
Impuissance
Larmes

Et maintenant...

Et après...

Un cri dans la nuit...