27.4.08

En haut d'un arbre...

J'ai couru, couru, couru et je me suis retrouvée en haut, tout en haut d'un arbre. Au loin, je pouvais voir la mer. Morte. Il y avait quelqu'un qui jouait du piano. Vivant. C'était flou et profond. Le vent murmurait que l'Europe était une petite déesse mortelle... J'ai fermé les yeux en haut de cet arbre et j'ai écouté le vent. Quand la nuit est tombée, je suis rentrée chez moi. Sur la porte il y avait un mot:

fuir, toujours fuir, à quoi bon?


J'ai haussé les épaules... Fuir, c'est tellement rassurant.


Aucun commentaire: