N'êtes-vous pas, comme moi, étonné de constater que, quels que soient votre âge, votre statut social et l'aura de maturité qui se dégage de votre personnalité, un "rien" puisse jeter par terre l'édifice adulte que vous avez pris tant de temps et tant de soin à construire? Par "rien", j'entends une parole blessante qui touche précisément cela qui vous fait honte et que vous voulez cacher. J'entends aussi tout geste ou tout évènement qui réveille vos démons, met en scène ce qui, jusqu'à ce moment-ci de votre vie, s'est implanté comme zone minée, lieu de vos explosions ou implosions émotives, champ de vos complexes, territoire de vos tragédies intimes. J'entends le cri de ces souffrances qui n'ont pas encore trouvé le chemin vers ces mots qui non seulement pourraient les traduire, mais parviendraient (encore faut-il croire en la parole), à mettre en échec cet inhumain qui les a engendrées. Par "rien", j'entends ce qui, soudainement, prend la valeur d'un "tout" auquel il est nécessaire de se confronter afin de ne pas disparaître. Afin de, pour de bon cette fois, naître, psychiquement parlant.
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