Au milieu de rien, il y a deux êtres qui passent. On ne voit qu'eux. On ne voit que leurs silhouettes flottant au milieu de ce rien estompé. Les mains du vieux peintre tremblaient certainement lorsqu'il a voulu immortaliser cet instant, car on a le sentiment de voir à travers des vagues...
Les deux êtres passent au milieu de rien. Ils ne font que passer. Comme tous les êtres qui passeront, au milieu de ce rien, de ce rien précisément flou. On ne peut faire que passer au milieu de ce flou qui ne précise rien. Notre regard a beau scruter le tableau, on ne voit pas s'ils se tiennent la main, ces deux êtres. Ils ont l'air proche, leurs silhouettes unies s'élancent dans le lointain. Le lointain ressemble à du vide.
On a peur pour ces deux êtres attachants qui jettent leurs silhouettes imprécises dans le vide du rien qui les encercle.
Les deux êtres passent au milieu de rien. Ils ne font que passer. Comme tous les êtres qui passeront, au milieu de ce rien, de ce rien précisément flou. On ne peut faire que passer au milieu de ce flou qui ne précise rien. Notre regard a beau scruter le tableau, on ne voit pas s'ils se tiennent la main, ces deux êtres. Ils ont l'air proche, leurs silhouettes unies s'élancent dans le lointain. Le lointain ressemble à du vide.
On a peur pour ces deux êtres attachants qui jettent leurs silhouettes imprécises dans le vide du rien qui les encercle.
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